Nouvelles

SAN FERNANDO

« La baie de San Fernando est d’une beauté incroyable en comparaison de ses rues. »
Dans une mégalopole fictive d’Amérique du Sud, dévastée par la surpopulation, où le productivisme à outrance et le consumérisme sont érigés comme devoir citoyen, et où chacun cumule les emplois pour percevoir un salaire décent, des âmes en perdition tentent de survivre, ou de mourir. Tout le monde ici porte sa croix, affronte son calvaire mais, à San Fernando, l’humanisme qui pourtant définit ces femmes et ces hommes, a une fâcheuse tendance à vouloir les quitter.

  • Le Pantin
    Où quand un bon père de famille, travailleur acharné et dévoué à sa tâche, décide qu’il n’en peut soudainement plus. Plus du tout. Il élimine alors froidement ce qu’il croit être son problème et se sent tout de suite mieux.
  • Le Confesseur
    La confrontation de deux mondes à travers deux hommes, l’un s’épanouit dans les nouvelles directives déshumanisantes, quand l’autre, endeuillé ne les supporte pas.
  • Le Hurleur
    Un cri pour rien d’un homme qui survit. Piégé par les nouvelles règles d’un nouveau monde, il se débat dans une société qui pense que l’on a plus le choix de l’entraide, et que la survie impose nécessairement l’égoïsme.

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LES CHRONIQUES DE L’AUTRE

Des personnages en rupture avec la société et toujours dépassés par les événements. Des gens que l’on croise tous les jours sans jamais penser à eux très longtemps. Qui ne pensent jamais pour eux et qui ne savent pas saisir les moments importants.
Entre noirceur brute et nouvel existentialisme, voici l’histoire de pauvres types pas méchants qui courent après ce qu’ils n’auront jamais.

  • L’œil au plancher (édition La Machine Folle / 2010)
    loeil_recto.jpgQuand un petit bourgeois fumeur de hasch va chercher sa petite barrette hebdomadaire dans la cité du coin, il découvre ce que ses gentils parents avaient évité de lui dire, ou ne savaient pas non plus : les mamans ne sont pas toutes gentilles et ne portent pas toutes un serre-tête, les papas n’ont pas toujours de gros diplômes et des pulls jacquard, le père Noël n’existe pas, et pire encore, il y a un monsieur dans le costume de Casimir. Parce qu’avant il y avait le service militaire, et peut-être quelquefois l’école primaire. Aujourd’hui, il y a l’appartement du dealer.
  • Et sept euros pour le gardien
    C’est l’histoire d’un jeune homme qui ne s’aime pas et qui, par conséquent, ne sait pas comment se faire aimer. Mais sa mère, elle, l’aime et elle l’aime et elle l’aime encore. Elle décide de lui présenter Aurore, qui fera de lui sa chose le temps qu’elle le voudra, qui aura compris tout ça et n’hésitera pas un instant à utiliser ce vieil enfant. Lui pensera juste à être là pour elle. Il l’écoutera, la comprendra, essaiera même de lui faire l’amour – pour lui la première fois-…mais de tout ça elle s’en foutra. Alors il paiera ce qu’il doit et s’en ira sur la pointe de ses pas.
  • La plume de Grégoire
    Grégoire est un abandonné-chronique. Sa vie est une succession de mauvaises rencontres qui, sans lui tanner le cuir, vont au contraire l’empêcher de s’épanouir. Sa maladie n’est pas reconnue. Elle est pourtant très répandue. Son quotidien est celui de ceux qui baissent la tête quand on leur parle, qui disent ‘merci’ quand on les frappe ou qui s’excusent quand on les bouscule. Arrive forcément le jour où ils saturent.

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